Depuis près de 3500 ans...

Grandes dates de notre histoire

Voici rassemblés quelques fragments de cette grande aventure de 35 siècles, depuis la première ferme des hauteurs de la Pommeraie, jusqu’à notre époque, en passant par la chapelle Saint-Germain et sa fontaine, par le seul château rescapé (il en a existé un deuxième), par l’église Saint-Laurent et par Grange aux Dîmes que nous essayons de sauver, par ces moulins et tous ces lieux qui nous sont chers !

Vers -1500

Repéré sur une photographie aérienne de 1959, ce site comporterait selon Jean-Paul Delor une nécropole protohistorique : une ferme indigène associée à de nombreux enclos circulaires et un silo à grains. Il a été fouillé en 1976 et 1990 par l’Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP).

Vers 550

Les fouilles entreprises à la Pommeraie en 2021, en amont des travaux d’extension en cours, ont révélé un site daté de l’époque Mérovingienne (les descendants de Clovis) avec de nombreuses poteries de céramique datées du VIème siècle dont celle-ci à droite.

839

Un diplôme de Louis Premier dit le Pieux, fils de Charlemagne, mentionne en 839 « Aurosi Villa » parmi les propriétés de l’Abbaye de Sainte-Colombe à Sens. Cette expression peut être traduite en « domaine agricole de l’Oreuse » et correspond probablement à la propriété sur laquelle fut fondée plus tard l’abbaye de la Pommeraie.

860

Le Liber Sacramentorum de Stockholm, transmis en héritage à l’Archevêque de Sens Gauthier 1er en 887 mentionne le toponyme «Montem Orusa», le Mont de l’Oreuse, localisation probable de l’actuelle Chapelle Saint-Germain.

1152

Voici la copie d’une Charte de l’Archevêque de Sens, Hugues de Toucy, confirmant la fondation de l’Abbaye de la Pommeraie, fille de l’Abbaye du Paraclet dont l’Abesse était la célèbre Héloïse.

Cette archive, remontant à 1152, est la plus proche de la fondation (1151) que nous ayons trouvée. Plusieurs Papes confirmeront les biens plus nombreux de l’Abbaye, dont par exemple Alexandre III en 1171.

1200

La famille Lemoine, seule propriétaire terrien de La Chapelle  résidant sur place, entre en chevalerie. Le premier membre est Pierre Lemoine de La Chapelle sur Oreuse . En 1207 le Chevalier Hugues Lemoine de La Chapelle finance la dot de sa fille postulante à l’abbaye de La pommeraie.

1302

Décès de Geoffroy de La Chapelle sur Oreuse. La plaque tombale a été conservée dans l’église Saint Laurent ; elle provenait de la cour de garde de La Pommeraie. De même pour la dalle tumulaire de Jean de La Chapelle sur Oreuse décédé à la même époque.

1348

La grande peste noire (peste pulmonaire) ajoute aux maux de la guerre et des disettes ceux de la maladie qui anéantit ses victimes en quelques jours. Un Chapelin sur trois mourra de la terrible maladie. Elle ravagea l’Europe entre 1347 et 1351 faisant 25 millions de morts. Seuls remèdes préconisés : manger des aliments cuits, rester cloîtré et boire du vin au lieu de l’eau.

1360

Un des deux châteaux féodaux est détruit. Il s’agit vraisemblablement de celui qui était construit au levant de l’église (entre celle-ci et le moulin Chaulat). Le propriétaire était Chancerat Gaucher.

1570

la Chapelle Saint Germain est pillée par les Huguenots.

1577

Moncourt Noël est propriétaire du Moulin de La Porte (côté ouest du village).

1582

Dappestigny Pierre est propriétaire d’un donjon à La Chapelle ; il est tué au service du Roi.

17 juillet 1585

Bataille de Saint Clément entre des habitants de la ville de Sens et des « gens de guerre » qui étaient logés au faubourg de Notre Dame et qui pillaient les maisons et emmenaient les bestiaux. Ce même jour des gens d’armes entrèrent à l’ouverture des portes de La Chapelle sur Oreuse et firent grand butin ; quoique les paysans du bourg, qui étaient sur leur garde, se bâtissent vigoureusement.

1618

Restauration de la Chapelle Saint Germain.

1659

Bathilde de Harlay dernière abbesse décide de déménager l’abbaye de La Pommeraie. Le couvent, après plus de 500 ans d’existence, est transféré dans les faubourgs nord de Sens.

1864

Victor Guichard devient propriétaire de la ferme de La Pommeraie. Député de l’Yonne, il décède à l’Assemblée Nationale le 11/11/1874.

1942 à 1959

Hubert Guichard est fermier à La Pommeraie. Il est le premier cultivateur du nord de la Loire à cultiver du maïs sur ses terres. 

23 octobre 1943

Alfred Rondeau, Maire de La Chapelle, est fusillé par les Allemands pour faits de résistance.

1960

La fontaine Saint Germain, d’une grande valeur historique, est ensevelie lors d’un remembrement. Cette source, « tenue pour miraculeuse, guérissait les fièvres ».

1978 à 1981

Deuxième restauration de la Chapelle saint Germain en ruines par les municipalités (Jean Berlin et Pierre Cattin-Vidal). Le lavoir communal est également restauré dans le cadre d’un contrat de pays.

3 octobre 2009

Inauguration de la Place Jean Léger, héros de la résistance déporté en Allemagne nazie. Cérémonie émouvante présidée par l’intéressé né au 1 rue des Grenouilles et ayant vécu toute son enfance dans la maison (au N° 4) qui porte maintenant la plaque gravée à son nom. Sa famille, les élus de la région, plusieurs dizaines de porte-drapeaux et de très nombreux Chapelins défilèrent dans les rues du village derrière deux jeeps américaines convoyant Jean Léger.

juin 2011

Ouverture du city-stade.

juin 2012

Achat du hangar communal.

septembre 2012

Redécouverte de la Fontaine Saint Germain. 

20 octobre 2012

L’école communale, âgée de 132 ans, prend le nom d’Ecole Pierre Cattin-Vidal (ancien maire décédé en Décembre 2011).